Un instant mon regard se pose, critique sur ma tenue, presque virginale pour la femme que j’avais été. Une robe noire et longue dans un genre fourreau, la surprise étant peut être que la jupe en est fendue assez haut, laissant apparaître une jambe galbée. Je soupire légèrement, tant pis, je suis morte dans cette robe, ais je d’autre choix que de me présenter ainsi ? Aussi, ce fût la tête haute que je m’avance vers cette jeune femme qui me regarde, sans que rien ne laisse présager de ses pensées. Etrange, mais d’une beauté que ma curiosité toute professionnelle ne pouvait ne pas remarquer. Lorsqu’elle ouvrit la bouche, je me fis cette réflexion, cette femme aurait fait fureur dans mon hôtel ! Une voix de sirène…
Bonjour !
Merci de bien vouloir remplir cette fiche de renseignement. Vous savez c'est obligatoire si nous devions avoir une inspection du tout puissant. C'est trés simple vous verrez il n'y a qu'à répondre à certaines questions et cela me permettra de connaître en plus vos motivations...Nom: Abysse
Prénom : Syrielle
Date de naissance et de décès : Née le 20 avril 1925, morte le 2 juillet 1953
Poste demandé : Gouvernante
Votre physique (5 lignes pleines): Oulalala...Je suis à l’image des femmes pulpeuses qui ont tellement hantées mon enfance, de longs cheveux d’un châtain chaud s’étendent en vagues soyeuses sur mes épaules nues, caressant doucement le satin de ma peau pâle, par mes prunelles d’un noir profond passent toutes mes émotions, allongées de cils d’une longueur incroyable, elles savent vous charmer comme vous pétrifier. Mes traits sont fins et d’une harmonie absolument parfaite, parfois, je me dis que ce vieux bonhomme qu’est le temps s’est incliné devant moi pour ne pas me faire subir ses outrages. Je suis plutôt petite, à peine 1m60, mais je présente des courbes pleines et sensuelles, je suis loin des fils de fer qui semblent être les canons de beautés d’aujourd’hui, non, moi j’ai des formes aguichantes et je sais m’en servir..
Votre caractère (5 lignes pleines) :trempé dans l’acier, ma volonté farouche m’a aidé à faire quelque chose de ma vie, cette vie que certains qualifieraient de dissolue me donna une liberté à laquelle je suis tombée amoureuse, les carcans d’un mariage ou d’enfants ne sont pas pour moi. Je vais où j’en ai envie, virevoltant de bras en bras, ou câlinant l’une de mes filles brutalisées. Je fais ce qu’il me plais, toujours, ne m’imposant pas de limites ou presque. Douceur et force, voilà ce que je suis, indomptable sauf entre des draps de soie
Votre histoire (10 lignes pleines) :J’adorais les années 50..Imaginez ! Prohibition, racket, prostitution…Cela faisait mes affaires. Pourtant, rien dans mon enfance ne laissait présager mon avenir si peu glorieux. Je suis née dans une petite famille du Kansas. Rien de très reluisant, une famille de fermiers qui trimaient sur un lopin de terre cuite par le soleil. Je suis la dernière de 5 enfants. Tout des hommes, sauf moi. Dire que cela fît de moi la petite chouchoute serait vite dis, mais il est clair que je ne participais pas aux travaux de la ferme comme mes frères. Non, moi j’allais a l’école, et je rêvais de paillettes. Dans ma petite chambre que je partageais avec l’un de mes frères, s’étalait nombres de posters d’actrices glamour, tel qu’Elizabeth Taylor, ou Ava Gardner, ou encore cette sublime Audrey Hepburn…Ces femmes me faisaient fantasmer, elles avaient tout ! L’amour, la passion, la beauté, la richesse…et moi…Moi, je n’avais qu’une minuscule chambre et une famille loin d’être délicate. Pourtant, je les aimais, rassurez vous, mais je savais que mon destin était ailleurs. Sous les spots et les tropiques…Parfois, je m’amusais à prendre des pauses dans le miroir, une moue mutine, un clin d’œil séducteur. Je m’y amusais aussi sur les garçons que je côtoyais à l’école, ils se laissaient séduire facilement, trop peut être, un sourire aguicheur et ils fondaient comme neige au soleil. Cela m’amusait, véritablement et c’est là que je pris conscience de ce pouvoir qu’avaient les femmes sur les hommes, cette arme terrible qui les rendait aussi doux que des agneaux…Comment ne pas en jouer ? L’utiliser pour avoir ce que je veux ? Ce fût l’un de mes amants qui me conduisit en Californie, dans la région de Los Angeles…Qu’y avait il la bas ? Mais Hollywood bien sûr ! Berceau du cinéma et de la chanson…Je laissais tomber mon amant dès mon arrivée, pressée d’être disponible pour un…producteur, pourquoi pas ? Hélas, rien ne se passa comme prévu. J’ai beau être belle et sensuelle, rien n’y fît et au bout de quelques mois, je faisais le tapin…Oh, n’ayez pas pitié de moi, j’y trouvais vite mon compte ! Soit, je vendais mon corps, mais il y avait là un filon à exploiter…Alors, je me fît la promesse qu’à défauts d’être une actrice reconnue, je deviendrais la maquerelle la plus sollicitée ! Et j’y parvins ! A force d’obstination, d’économie, j’ouvris bientôt un petit hôtel bien particulier. Je regroupais autour de moi une dizaine de filles, j’adorais ces filles, elles étaient ma famille. On s’entraidait souvent lors des coups durs, car je fît face à la Pieuvre qui ne rêvait que de prendre mon « modeste commerce », mais je tins bon…J’usais de mes propres armes et bientôt, les plus gros pontes de la mafia locale venaient s’encanailler dans mon établissement, oubliant par là même le désir de nous asservir. Notre réputation ne cessait de grandir, par bouche à oreille bien sûr. Au bout de quelques temps, je pouvais me permettre de choisir moi-même mes clients. Ils ne choisissaient plus, non, je leur faisais une faveur. Mon nom devint un sésame pour toute prostituées travaillant dans la rue. Toutes savaient que je prenais soin de mes filles, que les petits incidents de parcours étaient toujours traités avec soin et discrétion. Cela dit, j’étais plutôt exigeante par certains côtés, mais mon établissement fonctionnait à merveille. Temple de la chair et de la luxure…D’ailleurs, c’est pas là que je mourrais…Encore dans la fleur de l’âge, j’avais à peine 28 ans lorsque je permis à un homme de m’aimer…Je n’aurais pas dût, fière et indépendante, je refusais de m’avilir par le mariage, continuant d’offrir l’extase des sens à mes clients…Alors, jalousie, colère, haine, que sais-je encore, mais il plongea son couteau par trois fois dans ma poitrine…Le troisième coup me perça le cœur, me tuant net. J’avais une étrange vision de ma mort, et quelque part, elle avait été a mon image, violente et passionnée…Je pensais être une candidate parfaite pour les enfers, mais ce ne fût pas le cas, de même que l’Elysée m’était fermé, aussi, mon âme a trouvé refuge dans cet hôtel. Je m’y plais et l’idée même de le quitter m’est insupportable. Il est mon foyer, ni bien, ni mal, un entre deux monde qui me convient parfaitement.
Ce que l'on peut lire sur votre tombe :Reçoit les pleurs des hommes qui t’on aimé.
Ce qui fait que vous n'êtes pas encore au paradis (Défauts, pêché mignon, mauvaises actions) :N’est ce pas évident ? La luxure, ma chère, la luxure, une vie dissolue pour la morale de l’époque.
Ce qui fait que vous n'êtes pas en enfer (Qualités, BA...) :: Et bien malgré mes nombreux défauts, il parait que j’ai sauvé maintes vies en prenant soin de mes filles.
Votre pêché capital :J’hésite entre la Luxure et la Gourmandise
Vos aptitudes et motivations pour ce poste :: Vous savez, j’ai tenu moi-même un hôtel, oh pas de cette classe, je vous rassures, mais tout de même. Je me plais à satisfaire les clients, de quelques manières que ce soit, j’ai un grand sens de l’organisation et jamais je ne maltraite mes subordonnées. Mais pour moi, le bien être d’un client est une chose primordiale et je suis capable de me couper en quatre pour y arriver.
[Question hors RP] Comment avez vous entendu parler de notre hôtel ? : Par From Hell...Entre autre ^^
Je refermais le stylo, sur cette feuille s’étalait ce que j’étais en quelques lignes, mes rêves comme mes réussites, certaines blessures profondes aussi, mais encore fallait il savoir lire entrer les lignes. Posant délicatement le stylo sur la feuille, je poussais le tout vers cette étrange femme au regard profond. Puis, je lui sourit, sans artifices et me levais.
-Merci de m’avoir reçu.
Merci, c'est parfait !
Je vous conduis dés à présent à votre poste. N'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quoi que ce soit...Bon séjour parmi nous et bon courage ...