Arangue Cyanure

Lorsque l’ange blond l’avait éclairé et s’était ensuite enfuie, Cyanure cru un instant qu’elle allait s’évanouir.
Une explosion, suivit d’une grande lumière, presque déçue la jeune femme s’était attendu à quelque chose d’un peu plus original que tout ce qu’on lui avait raconté alors qu’elle était encore en vie. Le purgatoire ressemblait plus à un enfer qu’autre chose, déjà qu’elle détestait le train aux heures de pointes, elle aurait tout donné pour le reprendre plutôt que de se coller aux autres morts dans cette fil interminable.

La jeune brune s’était précipitée vers cet hôtel, sans hésité. Pour le moment, elle se laissait porter par son corps et son instinct, sans vraiment réfléchir. Elle ne fouillait pas sa mémoire, ne se rendant pas encore bien compte.Elle sentait que si elle commençait à faire marcher ses neurones, elle allait faire une crise. Un bel homme fit de l’humour en lui faisant remarquer que cela ne servait à rien de sonner.

Sa main signa le registre, comme si tout était naturel, celui ci lui fit un sourire en la remerciant. Le silence l’oppressait. L’hôtel était vide. Bien, puisqu’elle devait rester ici, si elle ne s’occupait pas, la jeune femme allait vite sombrer dans l’ennui. Et il n’en était pas question.Sa main fine saisit le stylo blanc, et elle se mit à l’œuvre.

Bonjour ! Merci de bien vouloir remplir cette fiche de renseignement. Vous savez c'est obligatoire si nous devions avoir une inspection du tout puissant. C'est trés simple vous verrez il n'y a qu'à répondre à certaines questions et cela me permettra de connaître en plus vos motivations...

Nom: Anarangue.
Prénom : Cyanure
Date de naissance et de décès : 4 septembre 1984 – 31 decembre 2006
Poste demandé : Barman
Votre physique:
Cyanure n’a pas un physique exceptionnelle. Sa poitrine n’est pas très développé, sa silhouette est fine, peut être trop à son goût.
Ses cheveux noirs descendent jusqu’au bas de son dos, la jeune fille est d’une taille relativement moyenne, elle n’excède pas les 1m70, ce qui lui convient assez, au final. Sa peau se veut être assez pâle. Mais pas trop non plus, elle ne se colore pas non plus d’un teint maladif. Son visage souligne facilement ses expressions, elle a de grands yeux gris, et une bouche ni trop fine, ni trop charnue qui n’hésite pas à se torde pour exprimer un mécontentement, accompagné d’un froncement de sourcil. On lit aisément ses sentiments, sans que la jeune fille ait à ouvrir la bouche.
Son visage et son corps restent d’avantage ceux d’une jeune fille que ceux d’une femme.

Votre caractère: On lui a toujours fait remarqué qu’elle avait un fort caractère, dans le sens où elle n’hésite pas à aborder les gens et à dire ce qu’elle pense.
Malgré son apparence fragile, la jeune fille n’a rien de quelqu’un de calme. Elle n’a pas mauvais caractère non plus, malgré le fait qu’elle se mette aisément en colère et qu’elle n’est pas sa langue dans sa poche. On pourrait la qualifiée d’hypersensible, pleurant ou s’énervant extrêmement facilement, bien que cela la gêne, elle ne peut pas vraiment s’en empêcher. Son père lui reprochait d’avoir trop fort caractère pour une fille, elle se souciait peu de ce que pensait les autres, bien qu’elle soit blessé facilement. Son caractère d’écorchée vive, peut l’amener à faire des choses regrettables, si la personne à laquelle, elle a accordée sa confiance ou son amitié, la déçoit.
Malgré son ouverture vers autrui et son côté passionnée, son intolérance et son hypersensibilité restent ses principaux défauts.

Votre histoire (10 lignes pleines) : Quel horrible nom, oui, elle détestait ce nom, bien que dans son enfance il lui paraissait très jolie. Que son père le prononçait avec une telle tendresse qu’il pouvait paraître aussi jolie que celui d’une Marie, d’une Isabelle ou d’une Caroline.

Sa mère lui avait dit un jour, qu’elle pouvait être tellement poison, qu’il lui allait à merveille. Son père fut muté tôt en Sibérie pour travailler en tant que chimiste sur de nouvelles armes stratégiques, sa mère voyageait autant que possible, reprochant à sa fille le vol de ses plus belles années et lui laissant un bel appartement de plus de 300 m carré au sein de Paris. Le rêve.

La jeunesse de Cyanure fut alors assez banal, rien d’exceptionnelle, la jeune fille ne fut pas suivit par un psychiatre. Ne s’automutilait pas comme la plupart de ses amis, et n’avait pas finit par se prostituer pour payer sa dose de dope. Ne supportant pas la solitude, elle s’accrochait et se détachait des garçons, se prenant quelques claques, pleurant de tout son soule avant de s’accrocher à quelqu’un d’autre, C’est ainsi que Cyanure passa la majorité de son adolescence, bien que brillante, sa scolarité fut désastreuse, elle préférait traîner dans le squat de ses amis punk pour ensuite aller prendre un bain et passer la nuit chez un autre de ses amis habitant un bel appartement du 16e , avant d’aller encourager un autre de ses amis ( qui fut plus qu’un ami pour certaine nuit, mais ne nous penchons pas là dessus) qui allait présenté pour la première fois une pièce de théâtre.
Aucun point d’attache, nul part et partout où aller à la fois, voilà comment la jeune fille aimait sa vie.
Un coup de téléphone retentit, alors que le concert d’un groupe rencontré dans une station de métro à 5h allait commencer, la jeune fille sortit, décrocha le téléphone en riant à moitié, jetant sa cigarette, et s’abritant sous un abri bus.

Alors que la voie d’un homme mur retentit dans le combiné, le rire de Cyanure s’arrêta, des gouttes de pluie tombèrent sur son blouson de cuir. Son père l’invitait à venir le rejoindre, malgré les réticences de sa fille, cette invitation se transforma vite en ordre.

Le lendemain, elle arriva dans la soirée, respirant la fraîcheur de St Peters bourg, son père l’accueillit à bras ouvert, en lui tendant un manteau chaud. La jeune fille avait alors vingt deux ans. La neige recouvrait le territoire et il faisait tellement froid que respirer était douloureux. Ils parlèrent rapidement de sa mère, qui s’était remarié à un australien et vivait alors à Sydney, son père lui fit remarqué en riant qu’elle était enceinte. Cyanure rit aussi, sans vraiment savoir pourquoi.

Son père lui avoua qu’il avait besoin d’elle. Pleurant à moitié, il lui avait attrapé la main en la suppliant de le suivre, qu’il avait besoin d’elle, pour clore cette année. « Menacé de mort » marmonna-t-il. Qu’il était maigre, dans sa blouse blanche, ses traits se tiraient, lui ajoutant facilement cinq année de plus.

Ils arrivèrent finalement à son lieu de travail. Le regard de la jeune fille se perdit sur l’immense bazar qui peuplait se lieu, des feuilles déchirés, une odeur de sueur se dégageait des murs, et de la fumée se dégageait des éprouvettes qui s’ébouillantaient sous le gaz.

« - La mafia s’est intéressée à mon projet. Mais rien n’a aboutit, tout n’a été qu’une succession d’échec. Alors je me suis tourné vers la pharmaceutique.
- Vraiment ? Quel est le problème alors ?
- La mafia ne m’a pas lâché, tu comprends Cycy ? J’ai réussit à créer, un nouveau virus. Regarde."

Son doigt se tourna vers une éprouvette embué et bouchonné, qui reposait près d’une seringue. La jeune fille la saisit.

"- Quoi ? Un nouveau virus ? Pour un vaccin ?
- Non non rien de tout ça. Plutôt à l’image du cancer ou du sida, bientôt, ils seront guéris, ne comprends tu pas ? Si ils deviennent guérissable, cela amènerait la faillit d’une dizaine d’entreprise, d’une centaine de réseau… Ce serait la faillite pour mes employeurs. »

Le regard de Cyanure se fit sévère, elle lui cria qu’il n’avait aucune moral. Vraiment, tout devenait incompréhensible dans sa tête.

Il la supplia de se calmer, semblant malade, il se recroquevilla sur le sol, la suppliant de se taire. Après quelques minutes de silence et de respiration saccadée, la main de l’homme caressa les cheveux noirs de sa fille. Il lui suppliait d’essayer de le comprendre. Aucun son ne sortit de la bouche de la jeune fille, alors que son père l’empoigna et l’assit sur une chaise.
« Mais, je ne l’ai encore jamais testé. Il me faut ton aide. Cycy. Aide Papa. Il n’y a aucune raison d’avoir peur. Si les résultats sont concluants, papa sera sauvé. »

Une douleur résonna dans son bras gauche, alors que son père la maintenait avec force sur la chaise. Tout allait au ralentit. Pourquoi. Comment. Des larmes coulèrent sur ses joues, alors que tout s’embrouillait dans sa tête, Cyanure tenta de se lever en hurlant à l’homme qui venait de souiller sa veine, de la lâcher, ses mains se serrèrent autour de la gorge du scientifique qui lâcha la seringue, se brisant, avant que de perdre l’équilibre et de tomber à son tour sur le sol dur.
Le paysage était floue autour d’elle, son regard se posa sur le corps de plusieurs animaux morts dans le coin d’une pièce. Puis, un bras se détacha dans l’obscurité, un bras livide,piqué à plusieurs endroits rejoignant une silhouette déchue cachée dans un coin. Le temps s’arrêta. Les hurlements qui émanaient de la bouche de son père, étaient silencieux, un bourdonnement sourd résonnait dans sa tête. La jeune fille balança le contenu de ce qui reposait sur le bureau, sur le sol, le tout se fracassant dans un vacarme incroyable, le gaz se mélangeant à l’acide, aux autres solutions et à l’essence.

Une explosion retentit dans le silence de l’hiver Russe.
Ce que l'on peut lire sur votre tombe : Ci gît . "De profundis Clamavi ad te, Domine."

Ce qui fait que vous n'êtes pas encore au paradis (Défauts, pêché mignon, mauvaises actions) : Son intolérance, le meurtre de son père, bien qu’explicable, sa colère en est l’origine. Quoique irrégulière, la prise de drogue et le tournure de certaine de ses relations peuvent aussi être caractérisés comme des péchés.

Ce qui fait que vous n'êtes pas en enfer (Qualités, BA...) : son attachement, son sacrifice de soi et son dépassement pour les autres. Même si cela dur sur un délai plutôt court.

Votre pêché capital : la colère

Vos aptitudes et motivations pour ce poste : Cyanure est sociable, bien qu’elle est un caractère bien trempée, son intelligence lui fait comprendre vite les choses, motivée, elle est dynamique et volontaire. Ce post lui permettra de rencontrer du monde et de ne pas sombrer dans l’ennui et la dépression.

[Question hors RP] Comment avez vous entendu parler de notre hôtel ? : Via une pub sur Sybéria ^^.

Cyanure posa le stylo, se remémorer les faits, la faisait trembler, l’odeur sale et suintante de la mort qui hantait ce laboratoire sordide, lui redonna la nausée. Cependant, il lui semblait que tout s’était passé il y a des décennies, les souvenirs lui revenaient par flash. Son père criant et ce bras dans le fond de la pièce, le bruit des flacons qui s’entrechoquent, des gouttes d’eau qui tombaient sur le sol. Puis plus rien. Cyanure ferma longtemps les yeux, attrapant ses deux mains pour stopper le tremblement. Elle finit par se lever, puis adressant un sourire au réceptionniste, elle le suivit, bien que tout s’était accéléré, il lui semblait que ses mouvements et ses pensées ralentissaient dans ce silence vêtu de blanc.Merci, c'est parfait !Je vous conduis dés à présent à votre poste. N'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quoi que ce soit...Bon séjour parmi nous et bon courage ...

Bienvenue demoiselle ^^