Luçanne

Bonjour !
Nous vous attendions...J'aurais besoin de connaitre vos états de services et bien sur vos aptitudes pour ce poste, vous comprendrez bien sûr qu'il est important que nos clients puissent rapidement trouver leur voie.

Nom:

Prénom : Luçanne

Age : quelque 400 ans

Race (Démon, diablotin ... ou Ange): Ange gardien

Votre physique (5 lignes pleines):
Comment imaginez vous un ange ? Telle est la question. Je ne corresponds peut être pas à cette idée. Je parait tellement humaine, mais ne l’ais je pas été ? Avez-vous déjà vu une poupée de porcelaine ? Et bien je suis tout le contraire…Plutôt grande, vers les 1m75, je ne laisse pas cette impression de légèreté que l’on peux imaginer…Ma vie au grand air, faite de chevauchées et d’exercices physique a modeler mon corps harmonieusement, mais sous ma peau fine roulent des muscles aux lignes déliés. On me qualifie d’athlétique, une étrange impression d’énergie permanente se dégage de moi. Mes grands yeux bleus s’illuminent sans cesse de malice et mes lèvres pleines ont toujours l’air d’être sur le point de sourire. J’ai un visage fin, encadré de longs cheveux d’un blond doré. Ma taille souple n’a jamais souffert du moindre corset et l’un de mes soupirants a qualifié ma poitrine d’arrogante. Le coquin !

Votre caractère (5 lignes pleines) :
J’aime la vie, j’en suis amoureuse et même si celle-ci m’a quitté, je continue de croquer mon existence à pleines dents. Bonne humeur est mon second prénom, je suis toujours la première a rire, la première à laisser éclater ma joie. Vive et enjouée, je traverse les âges en riant. Ceci dit, il m’arrive parfois de me laisser aller à la colère, on dit que le temps vous apprend la pondération, cela ne marche pas avec moi. Fraîche et entière, il n’est pas rare de me voir marcher presque en dansant, j’ai su garder cette innocence qu’on les enfants avec la maturité d’une femme connaissant la vie sous toute ses coutures. En gros, je suis une contradiction a moi toute seule, mais il parait que je fais entrer le soleil dès que j’entre dans une pièce.

Votre histoire (10 lignes pleines) :

Je suis née dans l’Angleterre cde George III, fille du Comte d’Abelfort, j’étais tout naturellement destinée à rehausser le nom de ma famille par un beau mariage. Tout comme mon frère aîné était destiné a hérité des fonctions et du titre de mon père. Malheureusement, il se trouve que je n’étais pas pressée de m’épanouir dans le mariage comme aimait le dire ma mère. Il était de coutume pour une jeune fille de faire son « entrée dans le monde », une manière élégante de dire que ma famille me mettait sur le marché du mariage. Malgré ma bonne éducation, j’avais des manières plutôt en décalage avec les carcans de la société. Une dame ne devait pas rire a gorge déployée, une dame ne devait pas bavarder a tord et a travers, une dame ceci, une dame cela….Ben fallait se rendre à l’évidence, je n’étais pas une dame. Mon énergie semblait paralyser les quelques gentlemen assez téméraires pour me courtiser. Mon père, ce brave homme, ne savait plus a quels saint se vouer. Mais il m’aimait assez pour ne rien m’imposer. Cela dit, j’approchais des 20 ans et pour quelqu’un de mon rang c’était presque devenir vieille fille. Et bien qu’a cela ne tienne, je le serais…Mais un petit pincement au cœur me tiraillait a cette idée, j’aimais les enfants, je rêvais d’en avoir…Mais si cela était au prix d’un mariage d’intérêt…Voilà, vous l’avez deviner, je suis une romantique dans l’âme, je voulais un mariage comme celui de mes parents, un mariage d’amour et si l’amour ne se présentait pas, et bien tant pis, je resterais célibataire avec cette blessure qu’est le désir de maternité ignoré. Je n’étais pas une jeune fille conventionnelle et ne le serais jamais, je montais a cru, m’intéressait à la finance, à la politique, ignorais tout des minauderies…Enfin bref, un diamant brut comme aimait le dire mon père. Mais dans mon existence toute rose j’avais oublié ce qu’était une jeune fille bien née avec une dote conséquente…Vous connaissez Greta green ? Non, et bien vous devriez, c’est l’endroit où se célèbrent les mariages furtifs, ceux dont la bonne société ne veut pas. Le palefrenier avec une duchesse, le Vicomte avec une actrice…Sauf que moi, ça n’avait rien de romantique, je fus enlevée…Sympathique comme aventure…Ceci dit, l’erreur de mon « soupirant » fût de me croire sans défense, prête a tout pour sauver ma réputation, ma vertu, mal lui en a prit…Vous ais je dis que mon frère aîné m’avait apprit la boxe ? Et bien vous le savez maintenant. Mon agresseur fut proprement mis a terre par un bon coup qui lui brisa le nez et moi je fus violée. Triste expérience, mais il faut savoir que c’était monnaie courante en ces temps là, quel meilleur moyen que celui là pour forcer une jeune fille au mariage ? Mais cela ne marcha pas avec moi. Oh que non ! Hélas, j’étais perdue, ma réputation souillée…Bien qu’infiniment désolé pour moi, ma mère m’envoya donc au couvent puisque je me refusais au mariage. Croyez le ou non, ce fût la plus belle expérience de ma vie, je me découvrais une vocation, un sacerdoce…Non pas religieux, quoique, je crois en mon créateur, comment faire autrement ! Mais cette voix m’ouvrait les portes d’un orphelinat. Pour tous ces enfants rejetés, j’étais Sœur Luçanne, certains me nommaient même Maman en cachette, et mon cœur ne cessait de fondre devant tant d’amour. J’y passais les plus belles années de ma vie et…La maladie frappa. On eut beau prier pour moi, espérer un miracle, cela ne se fit pas…Oh, je n’éprouve aucune amertume, c’est ainsi, Dieu l’avait décidé et je ne suis rien pour m’opposer a ses décisions. Je continuais de m’occuper de mes petits chéris jusqu'à ce que le cancer me paralyse dans un lit…A partir de là, je ne fus que souffrance et douleur, le plus long combat que je n’avais jamais mené, hélas, je le perdis. Ma mort fût douce tout de même, mes paupières se sont refermées sur un sourire et l’Elysée m’ouvrit les bras. Je fus même surprise de ce fait, je ne pensais sincèrement pas y avoir ma place…Mais on me fis don d’une paire d’ailes et d’une mission…La première…J’en tremble d’appréhension…

Lorsque les portes du domaine céleste s’ouvrirent devant moi, être nouveau, né a Son essence, je tremblait de peur. La peur d’échouer, la peur de décevoir…Inspirant un grand coup, je me décidais a franchir le pas…Je descendis sur terre…Ce n’était qu’une enfant dans un monde trop brutal pour elle. Sarah…Son prénom était Sarah…En elle dormait la douceur et l’espoir, la beauté pure des âmes saintes. Mais cette beauté, cette clarté était menacée par la folie des hommes. Sarah qui, en cette heure, avait l’index sur une gâchette et qui s’apprêtait a souillé son âme.

Nous sommes en 1942, quelque part dans la compagne Haute Saonoise en France. Je vous passe les détails de mes découvertes, le temps est tout relatif au Ciel. Non, mon être était tendu dans l’espoir de retenir la main de Sarah. Oh, je comprenais son geste, j’en connaissais le pourquoi…Devant le canon de l’arme, un homme, grand, blond, sur son uniforme, la croix gammée. L’innocence de Sarah s’était diluée dans la guerre, enfant juive, femme juive, elle était condamnée à mourir, mais elle se battait, avec énergie, malheureusement, elle était en passe de perdre le combat. Juste une pression et elle perdrait définitivement sa pureté.

Je lui apparu comme un songe, un nuage dansant devant ses yeux écarquillés. Alors ma voix s’éleva.

-Ne fais pas cela…

Estomaquée, elle semblait paralysée, tétanisée, puis, mes paroles semblèrent percer son étonnement et sa mâchoire se crispa de colère, son regard si vert luisit de haine.

-Je le dois ! Je le dois à mes parents ! Je le dois a mon petit frère…Ce ne sont que des monstres, des démons…

-Ecoutes moi…C’est un homme…ni un monstre, ni un démon, juste un homme qui obéit.

L’arme trembla légèrement, mais Sarah raffermit sa prise sur la crosse, je vis la jointure de ses doigts blanchirent.

-Non ! Ce n’est pas un être humain ! Un être humain ne tuerait pas pour le plaisir, un être humain ne laisserait pas agoniser un enfant…Il n’avait que 4 ans…Que 4 ans…

Je vis ses lèvres se pincer dans l’effort qu’elle faisait pour ne pas pleurer.

-Et il vivra avec cette idée…Sarah…Veux tu continuer a vivre en sachant que ta main a tuer ? As-tu toi aussi reçu des ordres ? Non, n’est ce pas. Es tu si persuadée que la vengeance t’apportera l’apaisement ? Penses tu réellement qu’elle sera le baume sur les blessures de ton cœur ? Regarde le, Sarah. Vois la peur, l’horreur dans ses yeux…Il sait, il sait que jamais il ne pourra vivre en paix avec ce qu’il a fait…La culpabilité le rongera a tout jamais, creusera son cœur, avaliera son esprit. Veux tu être comme lui ? Tu te flétriras si tu fais cela, Sarah.

Ma main, tâche de lumière, se posa sur l’épaule de la jeune fille. Je devais lui laisser le choix. Ainsi en avait Il décidé, chaque homme restait libre de son chemin et pourtant…Pourtant j’aurais tant voulu lui arracher cette arme des mains, j’aurais tant aimé l’emmener loin de tout cela, de cet enfer, mais je n’en avais pas le droit.

-Veux tu toi aussi, être une meurtrière ?

Repris je doucement, un souffle chaud a son oreille…Je vis le doute dans les yeux pairs…Alors la bouche meurtrière se baissa sur le sol, l’air résonna longtemps du coup de feu, mais la balle ne perça pas le cœur d’un allemand, elle perça le plancher d’une vieille bâtisse. L’homme survivrait, Sarah vivrait…Et moi...Je retournais a l'Elysée.



Vos pouvoirs : je fais naître le sourire d’un regard, en ma présence, l’apaisement se fait, les tensions disparaissent, la colère fuit…Je suis le baume sur les cœurs meurtris.

Qu'est ce qui fait que votre patron vous a envoyé ici : Mmmh…Difficile a dire, C’est ma première affectation vous comprenez ? Mais il parait que je suis incorruptible, et que mon cœur est un joyau aussi pur que la glace.

Vos motivations principales pour ce job Je veux pouvoir aider ces âmes a trouver leur repos, a errer dans le bonheur parfait que sont les plaines de l’Elysée, subtilement les pousser vers la rédemption, et voir leur sourire renaitre.

[Question hors RP] Comment avez vous entendu parler de notre hôtel ? : From Hell



Merci, c'est parfait !
Je vais vous montrer votre bureau. N'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quoi que ce soit...Bon séjour parmi nous...

Bienvenue à toi!

Je voudrais simplement quelques précisions sur ton histoire.
Tu as 400 printemps, mais à la fin de ton histoire, à la mort de ton personnage, Luçanne reçoit une paire d'ange et sa premiére mission.

Et dans ce qui fait que votre patron vous a envoyé ici, tu mentionne le fait qu'il s'agit de ta premiére affectation.

L'affectation n'est pas ta premiére mission? comme le suggère l'appréhension en fin de fiche?

Oups !!! Bon sang ! j'ai copié en....*Se tape le front*

Désolée, je rajoute ^^

Voilà ! Désolée encore une fois -_-"

Pour moi c'est tout bon si ce n'est que ton job dans l'hôtel est ta deuxième affectation aprés celle auprés de Sarah mais on va pas chipoter .
Ton histoire est trés belle

Bienvenue dans l'hôtel ^^