Hotel Paradise
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-64%
Le deal à ne pas rater :
-64% sur le Lot de 2 Enceintes bibliothèques Jamo S17F (gris ou bleu)
199 € 549 €
Voir le deal

 

 Elena d'Isinoro -Sous directrice-

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Elena d'Isinoro -Sous directrice- Empty
MessageSujet: Elena d'Isinoro -Sous directrice-   Elena d'Isinoro -Sous directrice- Icon_minitimeSam 23 Juin - 19:30

Après les ténèbres, la lumière… Etait-ce vraiment comme on le décrivait dans les livres ? Cette lumière blanche qui nous éblouissait après notre mort ? Elena avait peur de brûler en enfer pour ses péchés. Quel ne fut pas son soulagement d’apprendre que pour le moment, son sort était encore en jugement ! Après avoir tourné en rond, elle avait comprit qu’elle risquait de passer des années à attendre aux portes du purgatoire et elle se dirigea plutôt vers un lieu plus agréable. Un hôtel ? Tout nouveau, tout beau ! Qui semblait avoir besoin de personnel… une façon de se racheter ? Elle franchit les portes et arriva devant le préposé aux embauches.



Bonjour !
Merci de bien vouloir remplir cette fiche de renseignement. Vous savez c'est obligatoire si nous devions avoir une inspection du tout puissant. C'est très simple vous verrez il n'y a qu'à répondre à certaines questions et cela me permettra de connaître en plus vos motivations...


Nom: D’Isinoro

Prénom : Elena

Date de naissance et de décès : 16 juin 1683-10 décembre 1707

Poste demandé :Sous directrice

Votre physique (5 lignes pleines): Ca ne se voit pas ? Vous êtes aveugle ? Tsss. Bon d’accord, ne me regardez pas comme cela. Déjà, je suis italienne, une vraie de vraie, avec la peau satinée et les cheveux noirs. Mes yeux sont noisettes, innocents, venant illuminer mon visage à la beauté classique et aristocratique qui trahit mes origines nobles. J’ai inspiré bien des jeunes peintres et je n’en suis pas peu fière. Je sais que je suis jolie, je l’ai toujours été et maintenant, je le serai toujours. Ma bouche pulpeuse, en cœur, semble être une invitation au péché. De même que mon corps. Est-ce ma faute si la nature m’a pourvue d’une silhouette fine et déliée, mais pourtant voluptueuse ? Est-ce ma faute si mes jambes fines et musclées ont un galbe qui frôle la perfection ? Si mes fesses rondes, mes hanches larges, signes de fécondité et ma poitrine haute et pleine, font de moi une femme désirable ? De même que mon mètre 71 pour mes 58 kilos ? La beauté est un don… autant qu’une malédiction. Après tout, il y a toujours un revers à la médaille, non ?

Votre caractère (5 lignes pleines) :Alors là, facile, je suis A-DO-RA-BLE… Bon, d’accord, ce n’est pas tout à fait vrai. Je n’ai jamais réussit à être totalement soumise à mon père ou à mon mari. Derrière une apparence policée de jeune fille de bonne famille bien sous tout rapport, à la limite de la dinde consentante, s’est toujours dissimulé un tempérament fougueux et rebelle. Tempérament qui ne s’est hélas affirmer qu’à la fin de ma vie, mais j’y reviendrais. En attendant, j’ai toujours étouffé cet aspect de mon caractère, comme on tient la bride serrée à un étalon sauvage. De ce fait, j’ai été une jeune fille polie, qui acquiesçait à tout ce qu’on disait, qui était belle et se taisait. S’il y eut des moments de révolte, ils furent toujours étouffés par la volonté implacable de mon père. Jusqu’à ce que je découvre que je pouvais contrôler ma vie et me montrer moi aussi audacieuse. Je ne suis pas stupide. Les hommes ont toujours eu tort de penser qu’une jolie tête ne cachait que du vide. J’ai été une épouse ordonnée, qui gérais de main de maître la maisonnée et les finances, on ne peut pas m’enlever cela. Tour à tour douce et ferme, je n’ai jamais eu aucun mal à imposer ma volonté aux domestiques, peut-être parce que pour contrebalancer mon arrogance et mon orgueil, je savais me montrer gentille et attentive aux malheurs des autres.

Votre histoire (10 lignes pleines) :Mon histoire… Bof, il n’y a pas grand chose à dire, du moins sur mes jeunes années qui ne diffèrent guère de celles des autres jeunes filles bien nées. Je vous la fais courte : je suis la troisième enfant d’un riche couple bourgeois de Florence. Ils se sont mariés par intérêt, mais leur mariage fut heureux, c’est évident. Ma mère était noble, mon père était un riche marchand et voilà comment il a gagné ses lettres de noblesse et elle de l’argent. Leur union fut féconde : ils eurent deux garçons avant moi et trois filles après moi. Une belle et grande famille unie donc. J’adorais mes frères et ils me le rendaient bien, de même que je me montrais une maman de substitution pour mes petites sœurs. J’eus une nourrice, des gouvernantes, des précepteurs. J’appris à lire, à écrire et à compter et je faisais le ravissement de mes professeurs qui voyaient en moi une enfant intelligente et douée, en plus d’être magnifique. J’avais tout pour être heureuse. Mes deux frères se marièrent et bien sûr, mon tour arriva.

Oh mon père n’était pas spécialement ravi. Il devait de l’argent à un homme et celui-ci avait proposé de m’épouser pour s’acquitter de cette dette. Mon père rechignait, surtout que l’homme était connu pour avoir enterré déjà une épouse. Cependant, il me fit la cour tant et si bien que je ne pus résister et enjoignis mon père d’accepter. Il savait s’y prendre, il avait 29 ans. Il était loin d’être déplaisant, avec sa petite moustache noire et ses cheveux gominés, ou son nez aquilin et ses yeux noirs. Et il savait si bien reconnaître ma grande beauté et ma finesse d’esprit ! Il ne cessait de vanter mes qualités, me faisant rire par ses traits d’esprit. Ravie d’avoir trouvé un si bon parti, je sommai mon père d’organiser les épousailles qui eurent lieu quelques semaines plus tard pour ma plus grande joie ! Si j’avais su ce que cachait ce visage séduisant…
Je n’aime pas me rappeler ce jour. Et surtout pas la nuit. La journée avait été bonne, il s’était montré attentionné et courtois. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde était réticent pour ce mariage. Tous des jaloux de ma chance… La journée fut donc bonne, bien qu’angoissante au vu de la nuit de noces qui m’attendait. Et quand la nuit vint, que les femmes me préparèrent et me firent allonger sur le lit en attendant mon époux Alberto n’eut aucune pitié pour la jeune vierge que j’étais et se jeta sur moi tel un soudard aviné. Comment pouvait-il être si différent ? Je tentai bien de demander, mais seule une main implacable sur mes cheveux et un grognement sadique me répondit. Et moi, frêle esquif perdu en plein tempête, je ne remportais qu’une maigre victoire : il ne m’arracha pas un cri.

Et de longues années passèrent. Les nuits furent toutes aussi désastreuses et il ne venait m’honorer que pour avoir un héritier, me préférant quelques maîtresses la plupart du temps. C’était un soulagement et en même temps, une honte qu’il ose délaisser une beauté comme moi pour ces péronnelles fades et sans saveurs. Ma fierté en prenait un rude coup, mais cela me laissait au moins du répit. Et je décidai que je préférais mourir que de lui donner un enfant. Alors, je fis tout pour ne jamais concevoir. Et à chaque fois qu’il se rendait compte que je n’étais pas grosse, j’avais le droit à des corrections qui m’empêchaient de sortir de ma chambre pendant des jours. Mais mise à part cela, je me comportais en épouse modèle, riant à ses traits d’humour, docile et effacée, gérant la maisonnée quand son incapacité notoire nous précipitait vers la banqueroute. J’essayais d’aider les plus démunis, et cela comblait mon cœur trop gros. Et ainsi défilèrent sept longues années. Je pensais que je mourrais de cette tôt ou tard de cette vie. Je n’avais pas songé qu’il faudrait une rencontre pour accélérer mon trépas.

C’était notre nouveau voisin, qui venait d’hériter de la maison de ses parents. Il s’appelait Giovanni. Il avait 30 ans, des cheveux ondulés bruns, des yeux bleus rieurs et un sourire espiègle aux lèvres. Fin et élancé, il était bien fait de sa personne et beau parleur. Moi, j’en avais 23 et j’étais une jeune épouse malheureuse et délaissée. Alberto avait 36 ans. Il ne m’accordait presque plus d’attention et je noyai mon chagrin dans les toilettes coûteuses qui mettaient en relief ma beauté éblouissante. Et puis un jour, nous nous rencontrâmes. Je me promenais avec mes suivantes et lui était à cheval. Il galopait comme un dératé et ne nous aperçut qu’au dernier moment, nous forçant à nous jeter sur le bas côté pour ne pas être écrasées. Evidemment, je me mis en colère contre lui, le traitant de tous les noms d’oiseaux, alors qu’il venait de ruiner ma robe. On peut dire que la discussion fut houleuse, mais il me présenta finalement ses excuses avec un sourire à faire fondre un glacier. C’est comme cela que je découvris enfin ce qu’était l’amour. Et que je devins une femme adultère. Cela fut long à arriver mais à force de rencontres dérobées et de baisers volés, notre amour ne put plus rester platonique et je découvris enfin pourquoi les ébats s’appelaient plus joliment faire l’amour.

Nous étions heureux. Il ne cessait de me complimenter sur mon immense beauté, s’accordant par-là même le plus sûrement du monde tout mon amour et mon attention. Il flattait mon orgueil. S’il ne l’avait pas fait, peut-être que jamais je n’aurais trompé mon époux. Nous décidâmes alors de fuir, loin de tout, tous les deux, pour être enfin heureux. Une nuit, je quittai la demeure et pris une voiture pour rejoindre le fleuve où nous attendait une embarcation. Je montai à bord, mais je ne vis nulle trace de Giovanni. Jusqu’à ce qu’une silhouette masculine approche dans les ombres.

- "Giovanni ?"

- "Désolé mon amour, Giovanni ne viendra pas !"

Affolée, je voulus fuir, mais déjà une main crochue comme une serre d’oiseau s’empara de mon bras et je découvris le visage écumant de mon époux.

- "Sale traînée, garce, tu m’as déshonoré !"

- "Qui n’a cessé de se taper toutes les catins de la ville durant toutes ces années ?"

Une gifle violente manqua me faire perdre connaissance.

- "Demande moi pardon et peut-être te reprendrais-je."

Il me laissait une chance… Mais je ne la saisis pas, je ne voulais pas ramper devant ce cloporte. Encore une fois, mon fichu orgueil me causa du tort… pour la dernière fois.

- "Va au Diable !"

- "Tu iras avant moi !"

Je me débattis pourtant, tant et si bien, que nous basculâmes tous deux par-dessus bord. L’eau était noire et glaciale. Une main enfonça ma tête sous l’eau, pour me noyer définitivement. Je ne sais pas ce qui s’est passé alors. Je sais que je me suis débattue et que j’ai saisis la tête d’Alberto à pleines mains, pour la jeter contre la coque du bateau. Si bien que je ne sentis aucune résistance. J’avais du le tuer. Mais mon corps était engourdi dans l’eau glaciale et mes jupes trop lourdes. Où était Giovanni ? Etait-il mort ? Sans ce cas, j’allais le rejoindre. Mes yeux se fermèrent, alors que les eaux noires m’engloutissaient. Quel dommage qu’une beauté comme moi disparaisse ainsi de la surface de la terre… Ma dernière pensée fut pour un bel italien qui n’avait jamais cessé de louer mes grâces.
La suite vous la connaissez. Je suis arrivée au moment où le purgatoire fermait ses portes. Je n’ai jamais été patiente et apparemment, Giovanni avait réussit à passer. Je n’avais plus qu’à trouver une autre activité.

Ce que l'on peut lire sur votre tombe :Ci-gît une fille aimée, une sœur adorée, jolie colombe qui a quitté sa vie de misère pour s’envoler vers les Cieux.

Ce qui fait que vous n'êtes pas encore au paradis (Défauts, pêché mignon, mauvaises actions) : Mon adultère, le meurtre de mon époux et ma vanité sans aucun doute

Ce qui fait que vous n'êtes pas en enfer (Qualités, BA...) :Ma générosité envers les plus démunis, mon dévouement, mon amour sincère pour Giovanni

Votre pêché capital :l’orgueil

Vos aptitudes et motivations pour ce poste :J’ai géré la maison de mon époux durant 8 longues années, de même que les finances et le personnel. Je pense pouvoir faire de même dans cet hôtel. Et je déteste l’oisiveté.


[Question hors RP] Comment avez vous entendu parler de notre hôtel ? :Par Mel

La gorge d’Elena était serrée et les larmes menaçaient de couler alors qu’elle relisait ce formulaire et sa vie ainsi étalée aux yeux de tous. Une vie de tristesse et de devoirs, mais aussi de joie et de passions. Elle avait peur de l’enfer, peur d’y retrouver Alberto, car elle savait qu’il y était. Quand à Giovanni… Dieu pouvait-il vraiment punir les amants sincères ? Et elle ? Elle dont l’orgeuil avait toujours été démesuré ? Elle qui avait violé plusieurs commandements… Elle enfouit son visage entre ses mains quelques instants, avant de redresser la tête, digne et de rendre la feuille.


Merci, c'est parfait !
Je vous conduis dés à présent à votre poste. N'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quoi que ce soit...Bon séjour parmi nous et bon courage ...
Revenir en haut Aller en bas
Mel Zebuth
Admin
Mel Zebuth


Nombre de messages : 63
Date d'inscription : 11/04/2007

Feuille de personnage
Péché capital: Huhu est ce une question digne de ma personne ?
Époque: Intemporelle
Affinité:
Elena d'Isinoro -Sous directrice- Extreg1050/100Elena d'Isinoro -Sous directrice- Inteir11  (50/100)

Elena d'Isinoro -Sous directrice- Empty
MessageSujet: Re: Elena d'Isinoro -Sous directrice-   Elena d'Isinoro -Sous directrice- Icon_minitimeSam 23 Juin - 21:22

Bienvenue à toi, c'est tout bon!

Je m'occupe du rang et tout ce qui va avec ^^
Revenir en haut Aller en bas
https://hotel-paradise.1fr1.net
 
Elena d'Isinoro -Sous directrice-
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hotel Paradise :: Bienvenue au Paradise Hôtel :: Informations pratiques :: Archives-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser